Nouveau client ?

Créer mon compte

Accédez à votre espace personnel

Suivez vos commandes et consultez votre bibliothèque de ressources

Connectez-vous à votre espace personnel

Connectez-vous à votre espace personnel

Clip prévention du suicide

Le clip d'Eurêka sur prévention du suicide comme outil pédagogique pour ouvrir la parole des jeunes.

PUBLIC : Adolescents, Jeunes adultes, Lycéens, Professionnels

TITRE ORIGINAL : Eurêka - "Derniers Instants"

DURÉE : 4.33 minutes

RÉALISATION / PRODUCTION :

Eurêka

Le petit mot de Comitys


Un texte émouvant, frontal et sans tabou.

Comment prévenir le suicide chez les jeunes ? La chanson d'Eurêka "Derniers instants" aborde sans tabou le sens de la vie, la dépression, l'échec, le suicide. Un texte émouvant, frontal. Voici un extrait :

La terre n’est pas pour moi.
Ça n’est pas mon univers.
Je n’ai pas compris ses lois.
Je n’ai jamais pu m’y faire.

Point d'attention sur la prévention du suicide chez les jeunes et public visé par "Derniers instants"

La vidéo de la chanson d'Eurêka s'adresse aux lycéens et jeunes adultes. Il est nécessaire de prendre un temps d'échange avec les jeunes après le visionnage de cette vidéo.

Paroles de la chanson "Derniers instants" d'Eurêka

Hélas, je le sais
Regardons les choses en face
A 21 ans passés
Me voici dans une impasse
A rêver de travailler
Sans jamais trouver de place
A rêver de t’embrasser
Sans avoir assez d’audace.
Assez de ressasser ce passé
Qui me les casse.
Ah quoi bon me dépasser ?
C’est toujours inefficace
Harassé. Terrassé.
C’est mon reflet qui me glace.
Il est temps de l’effacer.
Que voulez vous que j’en fasse.
La vie est un tournoi.
Le sort mon adversaire.
Aller-Revers, qui me foudroie.
Des coups droits qui me sidèrent.
La terre n’est pas pour moi.
Ça n’est pas mon univers.
Je n’ai pas compris ses lois.
Je n’ai jamais pu m’y faire.
Pourquoi ne peut-on pas revenir en arrière
Quand on s’est trompé de voie,
Que l’on ne voit plus de lumière ?
Dis-moi, peut-on savoir ce qui nous reste à faire
Quand tous nos rêves et nos espoirs
Se sont déjà foutus en l’air ?

Ça y est, je me sens libre debout sur le balcon
Les pieds en équilibre au-dessus de l’horizon.
Je vais toucher le vide.
Oublier mes illusions.
Ne parlez pas de suicide, il s’agit d’une évasion.

Dans mon âme se reflètent
L’image des galères,
Des drames et des tempêtes,
Des gaffes et des impairs,
Des larmes et des défaites.
Et comme un coup de tonnerre.
Une question se répète : "Au fond
A quoi je sers ?"
Puisque ma chance est passée,
Que je ne l’ai pas saisie.
Que je me suis ramassé
Là où les autres ont réussi.
Toi tu me dis d’avancer,
De croire en mes envies.
Mais sais-tu ce que c’est que d’avoir
Raté sa vie.
As tu déjà passer des heures à pleurer de désespoir ?
A comprendre que l’âme sœur t’a rayé de sa mémoire
As-tu déjà connu la peur , la vraie,
Qui vient te voir,
Quand jamais un recruteur n’a souhaité te recevoir.
As-tu ressenti la douleur d’approcher de la victoire,
Et de commettre une erreur
Qui te mène à l’abattoir ?

Tu me parles du bonheur. Navré,
Mais tôt ou tard
Il faut faire selon son cœur.
Et c’est pour ça que je me barre.

Ça y est, je me sens libre debout sur le balcon
Les pieds en équilibre au-dessus de l’horizon.
Je vais toucher le vide,
Oublier mes illusions.
Ne parlez pas de suicide, il s’agit d’une évasion.

Ça y est, je lève un pied
J’avance et je m’élance
Et commence à chavirer
Dans le vide et le silence
Enfin, la liberté !
Le vent sur mon visage.
Enfin, le défilé des fenêtres
Et des étages.
Et tandis que je m’en vais,
Je revis mon existence.
Et repense à mon enfance.
Et à mon adolescence.
Alors, en un éclair
Derrière tant de souffrance
Je vois apparaître l’étrange réminiscence
Et je revois défiler
Les beaux jours et les vacances.
Les rires et les soirées.
Les amours et les romances.
Les fêtes et les étés.
Les sourires et l’insouciance.
Les rêves et les projets.
Les fou-rires et l’insolence.
Les danses et les dîners.
Le désir et l’attirance.
Les nuits et les baisers.
Le plaisir et les jouissances.

Et dire que j’oubliais des moments
Aussi intenses !
Et si je m’étais trompé.
Si la vie avait un sens !

Trop tard pour les regrets !
C’est la fin de mon histoire.
A 21 ans passés
Je m’éteins sur un trottoir !
Au moment de m’écraser
J’aperçois dans un regard,
Une rose abandonnée,
Par des amoureux d’un soir.

C’est là que je comprends que l’existence
Est une fleur
On ne prend jamais le temps de respirer
Son odeur.
On ne voit que ses piquants.
On se plaint de ses couleurs.
Et ce n’est qu’en la perdant
Que l'on en comprend la valeur.

Ne parlez pas de suicide.
Je voulais toucher le vide
Et j’ai touché le fond.

Ne parlez pas de suicide.

D'autres ressources pour animer un atelier sur la santé mentale

Loading spinner
picto_commentaires

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

picto_telecharger
Télécharger la
Trame d'animation
picto_partager
Partager cette
Ressource
picto_favoris
Garder en
Favoris
Favorite
picto_imprimer
Imprimer cette
Ressource

Vous ne voulez rien rater de l'actualité de Comitys ?

Abonnez-vous à la newsletter trimestrielle !

Vous ne voulez rien rater de l'actualité de Comitys ?

Abonnez-vous à la newsletter trimestrielle !

Panier
Copyright Comitys 2024 - Design ©STDI Créative - Tous droits réservés - Mentions légales - Politique de confidentalité - CGV - Plan du site

Newsletter

Retour en haut